Mil huit cent soixante et onze

Titre

Mil huit cent soixante et onze

Sujet

La Commune de Paris
Sculpture

Description

Cette femme accablée, dans la pose traditionnelle de la Mélancolie, symbolise les malheurs dont la France a souffert en 1871, quand les affrontements révolutionnaires de la Commune ont déchiré Paris, dans la foulée de la défaite contre la Prusse et de la chute du Second Empire. Paul Cabet reprend une composition initialement créée pour un bas-relief funéraire, afin d'en faire une allégorie de l'Année terrible" (selon le titre du recueil de poèmes de Victor Higo). cette femme accablée, dans la pose traditionnelle de la Mélancolie, symbolise les malheurs dont la france a souffert en 1871, quand les affrontements révolutionnaires de la Commune ont déchiré Paris, dans la foulée de la défaite contre la Prusse et de la chute du Second Empire. Les plis nombreux du drapé soulignent le poids moral qui écrase cette figure et les pensées qui agitent son esprit.

Créateur

Paul Cabet (Nuits-Saint Georges, 1815 - Paris, 1876)
Jean Barthélémy Daumas, d'après le plâtre exposé au Salon de 1872

Source

Paris, musée d'Orsay

Éditeur

RMN-Grand Palais

Date

1877
Salon de 1877
Exposition universelle, Paris, 1878

Droits

© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)

Format

Marbre taillé

Type

Sculpture

Identifiant

numéro d'inventaire : RF 747

Fichiers

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Citer ce document

Paul Cabet (Nuits-Saint Georges, 1815 - Paris, 1876) et Jean Barthélémy Daumas, d'après le plâtre exposé au Salon de 1872, “Mil huit cent soixante et onze,” GPC Groupe 2, consulté le 21 avril 2025, https://pireh.univ-paris1.fr/patrimoine/2023-2024/GPC/G2/items/show/81.

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