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L'usine du deuil

Alors que les anciennes concessions disparaissent, que les plaques sont descellées et les ferronneries rouillées tendent à se raréfier dans les cimetières, cette exposition propose de mettre en lumière un patrimoine funéraire contemporain oublié. Aujourd’hui, les cimetières tendent à une forme d’uniformisation monotone. Hier, la profusion des décorations funéraires témoignaient du culte des morts, à son apogée au XIXe siècle.
L’usine du deuil (1830-1930) : la mort entre art et industrie est une exposition commissariée par deux chercheuses Lelya Jacquemin — spécialiste de la mode de deuil — et Mariette Boudgourd — spécialiste de la céramique artistique au XIXe siècle —.
L'expression « l'usine du deuil » est utilisée en 1903 comme titre par Henry de Forge pour un article consacré au bâtiment des pompes funèbres de Paris (1).
Cette exposition répond non seulement au devoir de mémoire, mais aussi au désir de sauvegarde d’un patrimoine sur lequel le regard doit changer. À la lisière entre le patrimoine public et la mémoire intime, cette exposition réunit une collection d’objets témoins d’un goût particulier, de pratiques et de rites familiers.
Voici la première exposition entièrement consacrée à l'industrie du deuil à l'époque contemporaine, à travers plusieurs savoir-faire et une collection d'objets d'art insolites réunis pour la première fois. Venez apprécier au sein de ce musée virtuel, ce qui — chez les anciens ou dans les cimetières — semble désuet, kitsch et de mauvais goût.