Amphor à vin gauloise

Amphor à vin gauloise

Les amphores gauloises se différencient des amphores de type méditerranéen par un fond plat. Cette spécificité entraîne une ligne de cassure entre panse et fond. Confectionnées avec une argile peu épaisse, elles étaient très fragiles. Pour pallier ces difficultés, ces contenants étaient protégés par une enveloppe en osier ou en paille (paillon) très comparable à celle des dames-jeannes actuelles. Périssables, ces protections n’avaient jusqu’à présent jamais été retrouvées. Mais en 2011, les fouilles subaquatiques menées dans le Rhône ont permis pour la première fois d’en identifier un fragment. Le fond plat de ces amphores leur conférait très probablement une plus grande stabilité lors de la diffusion fluviale à l’intérieur des Gaules.
Amphore découverte lors des fouilles d’Arles-Rhône 3, un chaland échoué dans le Rhône à Arles en 2011 et quasiment complet. Cette découverte majeure a permis de découvrir et d’étudier le fonctionnement du commerce rhodanien au IIe siècle ap. JC. En effet, le chaland contient toute la marchandise transportée ainsi que le matériel des mariniers.

Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (Marseille), AR3.1020.3

70 - 100

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Céramique

H. 58 ; L. 36 cm