La mort de Hyacinthe
Dublin Core
Titre
La mort de Hyacinthe
Sujet
La métamorphose de Hyacinthe
Description
Hyacinthe mort dans les bras d'Apollon avec une jacinthe à leurs pieds
Créateur
Valentin de Boulogne (1591-1632). Peintre
Source
Cherbourg-en-Cotentin, Musée Thomas Henry, MTH 22
Éditeur
https://s3.eu-west-3.amazonaws.com/pop-phototeque/joconde/06770000436/0d1a89bf035df9a79265.jpg
Date
1ʳᵉ moitié du XVIIᵉ siècle
Droits
© Musée Thomas Henry, Cherbourg-en-Cotentin
Format
132 x 91,2 cm
Type
Huile sur toile
Œuvre Item Type Metadata
Résumé du mythe
Cette métamorphose est la troisième métamorphose du Livre X. Elle vient juste après celle de Ganymède, autre adolescent aimé des dieux, et est racontée par Orphée, le premier homme à avoir aimé de jeunes gens.
Alors qu’Apollon s’amuse à lancer le disque, l’objet, emporté par le vent, rebondit sur un rocher et atteint la tête de Hyacinthe. Du sang qui se répand sur le sol, Apollon, avec qui Hyacinthe s’entretenait, fait naître un tapis de fleurs : des hyacinthes. Leurs pétales portent l’inscription “ai, ai”, qui sont les premières lettres du nom du jeune homme et dont le mot signifie en grec “hélas”. En effet, le dieu est impuissant face à la mort et il n’a pas pu prévoir la disparition de son amant malgré ses pouvoirs de divination.
La métamorphose de Hyacinthe est un mythe à la fois touchant et tragique de la mythologie grecque. Elle met en lumière la fragilité de la vie humaine, la jalousie destructrice et la douleur de la perte d’un être aimé, tout en explorant la nature éphémère de la beauté et de l'amour. Elle souligne également la vulnérabilité des relations humaines même sous la protection divine. Cette métamorphose en fleur est presque une apothéose, car c’est un moyen déformé de parvenir à l’immortalité, tout en perpétuant le souvenir du défunt emporté prématurément. Il s’agit d’une métaphore de la mort et du renouvellement de la nature.
Alors qu’Apollon s’amuse à lancer le disque, l’objet, emporté par le vent, rebondit sur un rocher et atteint la tête de Hyacinthe. Du sang qui se répand sur le sol, Apollon, avec qui Hyacinthe s’entretenait, fait naître un tapis de fleurs : des hyacinthes. Leurs pétales portent l’inscription “ai, ai”, qui sont les premières lettres du nom du jeune homme et dont le mot signifie en grec “hélas”. En effet, le dieu est impuissant face à la mort et il n’a pas pu prévoir la disparition de son amant malgré ses pouvoirs de divination.
La métamorphose de Hyacinthe est un mythe à la fois touchant et tragique de la mythologie grecque. Elle met en lumière la fragilité de la vie humaine, la jalousie destructrice et la douleur de la perte d’un être aimé, tout en explorant la nature éphémère de la beauté et de l'amour. Elle souligne également la vulnérabilité des relations humaines même sous la protection divine. Cette métamorphose en fleur est presque une apothéose, car c’est un moyen déformé de parvenir à l’immortalité, tout en perpétuant le souvenir du défunt emporté prématurément. Il s’agit d’une métaphore de la mort et du renouvellement de la nature.
Collection
Citer ce document
Valentin de Boulogne (1591-1632). Peintre, “La mort de Hyacinthe,” GPC Groupe 1, consulté le 21 avril 2025, https://pireh.univ-paris1.fr/patrimoine/2023-2024/GPC/G1/items/show/81.