Léo Hamon
Dublin Core
Title
Léo Hamon
Creator
Sazonoff, Serge (1915-10-08/2012-01-24)
Date
1944-08
Rights
© Musée Carnavalet
Format
23,8 cm x 18,2 cm
Type
Photographie
Identifier
Musée Carnavalet, PH31708
Person Item Type Metadata
Birth Date
1908-01-12
Birthplace
Paris
Death Date
1993-10-27
Occupation
vice-président du Comité parisien de Libération
Biographical Text
Léo Goldenberg, qui devient dans la clandestinité, Léo Hamon, est né à Paris le 12 janvier 1908. Docteur et agrégé en droit, il est avocat à la Cour d’appel en 1939.
Démobilisé, il s’installe à Toulouse. À l’automne, il prend contact avec les milieux syndicalistes et rejoint le groupe qui donnera naissance au mouvement Liberté dans la région toulousaine. Il participe activement à la diffusion du journal Liberté. Début 1942, il participe à la rédaction de Combat pour le Languedoc. À l’automne, il prend en charge l’Action ouvrière du mouvement Combat pour la région toulousaine. Par la suite, il entre au Comité d’action contre la déportation (CAD) et participe au Noyautage des administrations publiques (NAP).
Recherché par la Gestapo, Hamon gagne Paris en mai 1943, où il travaille avec Yves Farge au Comité d’action contre la déportation (CAD). À l’automne, il adhère au mouvement Ceux de la Résistance (CDLR) dans lequel il prend la direction du service civile en décembre 1943. Il contribue à la réorganisation de ce mouvement et à sa redynamisation. En avril 1944, il remplace Henri Bourdeau de Fontenay pour représenter Ceux de la Résistance au sein du Comité parisien de Libération, dont il devient bientôt vice-président et responsable de la commission Noyautage des administrations publiques. Il participe en outre activement à la constitution des Comités départementaux et locaux de Libération de la région parisienne ; il s’oppose aux demandes faites par les communistes quant à la composition des municipalités à la Libération et des comités locaux.
En tant que membre du Bureau du CPL, il joue un rôle majeur dans la direction de l’insurrection. Il fait partie de ceux qui voulaient retarder le plus possible le déclenchement de l’insurrection à Paris.
Le 19 août, avec les autres responsables du CPL et du CNR, il approuve l'ordre d'insurrection, puis, responsable du Noyautage des administrations publiques (NAP) pour le CPL, se rend à la préfecture de police en grève en pleins combats. Léo Hamon est favorable à la trêve qu’il négocie avec les Allemands. Le 20 au matin, juste avant l’entrée en vigueur de la trêve, il s’empare avec un petit groupe de résistants de l’Hôtel-de-Ville.
Démobilisé, il s’installe à Toulouse. À l’automne, il prend contact avec les milieux syndicalistes et rejoint le groupe qui donnera naissance au mouvement Liberté dans la région toulousaine. Il participe activement à la diffusion du journal Liberté. Début 1942, il participe à la rédaction de Combat pour le Languedoc. À l’automne, il prend en charge l’Action ouvrière du mouvement Combat pour la région toulousaine. Par la suite, il entre au Comité d’action contre la déportation (CAD) et participe au Noyautage des administrations publiques (NAP).
Recherché par la Gestapo, Hamon gagne Paris en mai 1943, où il travaille avec Yves Farge au Comité d’action contre la déportation (CAD). À l’automne, il adhère au mouvement Ceux de la Résistance (CDLR) dans lequel il prend la direction du service civile en décembre 1943. Il contribue à la réorganisation de ce mouvement et à sa redynamisation. En avril 1944, il remplace Henri Bourdeau de Fontenay pour représenter Ceux de la Résistance au sein du Comité parisien de Libération, dont il devient bientôt vice-président et responsable de la commission Noyautage des administrations publiques. Il participe en outre activement à la constitution des Comités départementaux et locaux de Libération de la région parisienne ; il s’oppose aux demandes faites par les communistes quant à la composition des municipalités à la Libération et des comités locaux.
En tant que membre du Bureau du CPL, il joue un rôle majeur dans la direction de l’insurrection. Il fait partie de ceux qui voulaient retarder le plus possible le déclenchement de l’insurrection à Paris.
Le 19 août, avec les autres responsables du CPL et du CNR, il approuve l'ordre d'insurrection, puis, responsable du Noyautage des administrations publiques (NAP) pour le CPL, se rend à la préfecture de police en grève en pleins combats. Léo Hamon est favorable à la trêve qu’il négocie avec les Allemands. Le 20 au matin, juste avant l’entrée en vigueur de la trêve, il s’empare avec un petit groupe de résistants de l’Hôtel-de-Ville.
Citation
Sazonoff, Serge (1915-10-08/2012-01-24), “Léo Hamon,” Groupe 10, accessed February 21, 2025, https://pireh.univ-paris1.fr/patrimoine/2024-2025/GPC/G10/items/show/77.