Le bureau du CPL
View FullscreenLes membres du bureau du CPL
André Tollet, secrétaire de l’Union départementale des syndicats CGT, en est son président. Il est un défenseur actif de l’action immédiate et du déclenchement de l’insurrection dès que les conditions seront réunies. En tant que secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine de la CGT, il a des liens très forts avec la base ouvrière et envisage la mobilisation de la population à partir des entreprises. Il s’oppose de toutes ses forces à la trêve.
André-Max Horschiller, dit Carrel, du Front national pour la libération et l’indépendance de la France, est chargé des liaisons avec la Préfecture de police et avec l’État-major FFI. Il est le responsable de la Commission d’action militaire du CPL.
Georges Marrane, du Parti communiste, rejoint le bureau au début de l’insurrection.
Marie-Hélène Lefaucheux, de l’Organisation civile et militaire.
Léo Hamon représente le mouvement Ceux de la résistance. Il prépare en collaboration avec les Comité locaux de Libération et le Noyautage des administrations publiques l’occupation des bâtiments ministériels. Léo Hamon représente une ligne attentiste : il a cherché à retarder autant que possible l’appel au déclenchement de l’insurrection et s’est donc fortement opposé aux partisans de l’action immédiate. Présent au sein de la préfecture de police le 19 août, il négocie une trêve avec le commandement allemand sans en référer ni au CPL ni au CNR ni au commandement des FFI ni aux délégués du GPRF.
Roger Deniau, secrétaire d’une fédération CGT d’employés, représente le mouvement Libération-Nord. Il est sur des positions proches de celles de Léo Hamon : retardement de l’appel à l’insurrection et favorable à la trêve.
Maynial est le secrétaire général du CPL.
Enfin, Jean Mons, fonctionnaire du ministère des finances et secrétaire général du syndicat national des Contributions indirectes, est délégué général du GPRF auprès du CPL.