B. Un appartement situé au niveau de la place Royale

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1. Les façades sur rue et sur cour de l'immeuble

L’appartement type se trouve au second étage de l'immeuble du 2 rue Saint-Georges. Nous avons l’impression que le bâtiment a été comme ajouté pour comblé un trou ou une parcelle peu large ne permettant de faire ainsi une travée de fenêtres. La stratification des étages existent toujours entre les 4 étages au-dessus du rez-de-chaussée. L’immeuble est composé de 5 niveaux : un rez-de-chaussée, 3 étages et un étage en toiture. Le rez-de-chaussée est ornementé avec un bossage plat à refends (lignes entre les bosses) qui forme un socle en granit. Fait surprenant ici, il n’y a qu’une seule porte de type cochère pour accéder aux appartements. Le propriétaire que ne devait qu’avoir une parcelle très étroite a dû choisir une telle disposition pour gagner de la place tout en réglant l’esthétisme de la façade sur son voisin du 4 place du Palais. Quand nous regardons une vue aérienne du bâtiment on se rend compte que la parcelle est un « V » en biais (Fig.105). C’est pourquoi il n’y a presque pas de façade sur la rue. Tous les étages sont faits en pierre de calcaire. Le premier étage est composé d’une seule fenêtre rectangulaire de la hauteur de l’étage. Un garde corps est présent pour permettre l’accès au balcon. Il est identique à ceux du premier étage de l’immeuble au 4 place du Palais. Le second étage est composé d’une fenêtre cintrée un petit peu petite que celle du premier étage. Un garde de corps permet l’accès au balcon plus étroit que celui du premier étage. Le troisième étage est composé d’une fenêtre rectangulaire qui semble encore un peu plus petite que celle du second étage. Comme celui du second étage, un garde corps est aussi visible au niveau du troisième étage. Cependant, cette fois-ci il n’y a pas de balcon. Le cinquième niveau situé sous la toiture à la Mansard et est composé d’une lucarne cintrée à volute, ce sont des lucarnes-fronton. Elles est identique à celle de l’immeuble du 4 place du Palais. Au vue des nombreux points commun avec son immeuble voisin, on ne peut que se demander si les deux bâtiments n’ont pas été conçu en même par les propriétaires. Aussi faut important, étant que les fenêtres de notre immeuble ont une vue, certes diagonale et non directe, mais une vue tout de même sur la place Royale, il est fort probable que les règles esthétiques des façades faisant face à une place Royale ait été obligatoir pour le bâtiment du 2 rue Saint-Georges. Seules les pilastres monumentales sont absentes de notre façade

Une fois la porte « cochère » passée, il y a un passage cintré menant à une cour dans laquelle nous pouvons observer des coursives (Fig.106) se baladant sur chaque étage. Ces coursives permettent d’accéder aux appartements. Dans cet immeuble il n’y a pas d’escalier intérieur menant aux étages. Le seul accès se fait par l’escalier de bois extérieur qui mènent aux coursives. Ainsi, cela nous indique que le bâtiment a sûrement été fait alors que les règles de Robelin ne soit changées par Gabriel de ne pas pouvoir construire en bois aussi sur les façades sur cours. Nous retrouvons des fenêtres de type médiévale sur la façade sur cour faite certainement en pan de bois. Elle est très bien conservée comme nous pouvons le voir sur la photo (Fig.107).

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2. L'agencement intérieur de l'appartement

=> L'entrée & la cuisine

Une fois avoir monté l’escalier menant à la coursive du troisième étage, nous pouvons entrer dans l’appartement par une porte en bois blanc (Fig.108). Le sol de l’entrée un paquet ressent, il n’est donc pas d’origine. Au fond du couloir, nous accédons à un grand espace de vie avec d’un côté la cuisine (Fig.109) et de l’autre, séparé par un pan de bois, la pièce de vie donnant directement sur la fenêtre et la vue sur le parlement de Bretagne. L’appartement a été récemment restauré mais on peut se rendre encore de certaines éléments d’origine. Au niveau de la cuisine actuelle, nous pensons que les boiseries ont peut être été enlevées des murs sûrement pour permettre à la pierre de respirer en-dessous. Un rejointoiement à la chaux é été réalisé avec soin. Les cheminée sont de très grande taille. Aucun manteau de cheminée n’est visible. La cheminée est brute. Les tomettes au niveau de la cheminée laisse à penser qu’il y avait sûrement un revêtement sur la cheminée. Le parquet est une simple parquet à coupe perdue. Il est utilisé traditionnellement dans les logements modestes. On a une belle hauteur sous-plafond avec des poutres apparentes au plafond. Cela laisse pe

=> La pièce de vie

La pièce de vie a également une belle hauteur sous-parfond avec des poutres apparentes.Un renforcent en métal a été fixé sur l’une d’elle. Les boiseries sur les murs du salon sont assez simples et peintes en gris ici. Le sol est fait de lames de parquet large. On a deux sols différents dans des pièces adjacentes ce quoi renforce le fait que les propriétaires ne devaient pas accueillir beaucoup de monde de la société chez eux et donc ne faisaient pas partie de la haute bourgeoisie ou de la noblesse. La cheminée est identique à celle dans la cuisine, dénudée. Cela doit être un souhait des propriétaires qui souhaitaient retrouver le charme de la cheminée en pierre, inconcevable pour l’époque dans des appartements tels que ceux reconstruits par Robelin.

=> Autres

Les autres pièces à savoir les deux chambres et les salles de bain n’ont aucun intérêt pour notre étude. Elles ont été totalement remodelée et l’ancien a disparu.

Malheureusement, après la restauration des propriétaires actuels l’appartement a perdu de son, authenticité il est donc difficile de se rendre compte avec certitude de l’agence de cet appartement au XVIIIe siècle. En effet, aujourd’hui cet appartement est un triplex. Ainsi, le troisième étage, l’étage sous les toits et les combles ont été aménagés.