La conclusion de la trêve
Dans la soirée du 19 août, Nordling, Consul général de Suède, propose à la Résistance et aux forces allemandes une courte suspension du feu pour permettre de ramasser les blessés autour de la Préfecture de police, proposition acceptée par les deux parties. Le lendemain et le surlendemain, une partie des représentants de la Résistance et Alexandre Parodi, Délégué général du GPRF, négocient une trêve avec les Allemands par l’intermédiaire de Nordling, mais une autre partie de la Résistance parisienne, particulièrement les communistes et l’appareil militaire de l’insurrection, s’y oppose nettement.
Dans la clandestinité et au cœur de l’insurrection, il est difficile pour le CNR et le CPL de se réunir au complet et de rendre une décision.