Un ancrage dans la société armentiéroise

Avec certitude, l’environnement de l’usine donnait aussi lieu à des formes de solidarités comme des fêtes communes ou alors des formes de syndicalisme. Il existe aussi des lieux de rencontre hors de l’usine comme la chapelle, dont les vitraux existent encore. Cette solidarité de l’époque du plein fonctionnement de l’usine ainsi que les mémoires communes donnent tout le sens à la récolte des mémoires. L’usine agit comme l’église sur la population, elles donnent un sens à l’existence, il y a solidarité entre les ouvriers. Ils se retrouvent en dehors dans l’église, l’usine laisse la place au culte, elle le soutient même car partage des valeurs familiales communes.

Les évènements qui se déroule le week-end avec les ouvriers, ce qui a pour conséquence d’avoir comme une communauté qui porte les couleurs de la brasserie aux différentes festivités. Il était fréquent d’avoir des industries qui prenait part aux festivités comme des sponsors par exemple pendant le carnaval la brasserie avait un char à son effigie. C’est évènement typique de la région auquel les usines sont ajoutées témoigne du changement sociétal, l’usine signifie plus qu’un simple employeur, elle témoigne d’un statut et de l’imprégnation de la culture local.

L’image du tour de France ci-contre évoque la période de fin d’activité de l’usine Motte-Cordonnier, quand elle produisait la bière Stella Artois. Le fait que la course passe devant l’usine prouve que l’usine fait partie du paysage local car comme on le sait la course passe par les monuments emblématiques des villes. L’engouement populaire est également perceptible sur cette photographie, le sport se déplace vers les ouvriers ainsi ils ne sont pas exclus des festivités.