A propos

Ambivalences carnavalesques : la mort comme renouveau est un projet  d'exposition virtuelle à visée pédagogique montée par Gabrielle Lemire et Jeanne-Constance Vallet, deux étudiantes au Master 2 Gestion du patrimoine culturel à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle s’intéresse à la présence de la mort dans les rituels festifs célébrant la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps.

Trois axes y seront abordés, correspondant aux objets, œuvres d’art et documents que nous avons trouvés au cours de nos recherches : nous débutons avec les Violences et batailles rituelles, pour ensuite explorer les Mises à mort et condamnations, puis finalement la Mort et les outre-mondes.

L’axe des Violences et batailles rituelles remonte tout d’abord le temps en nous proposant 2 tableaux du XVIe siècle représentant la lutte entre le Carnaval et le Carême. La thématique est divisée en deux pages où nous avons choisi de développer un propos sur les Batailles symboliques (soit les batailles de fleurs, de confettis) en présentant également des photographies de bagarres entre personnages. Ensuite, nous avons choisi de faire un focus sur une tradition en particulier : El manteo del pelele, au Carnaval de Madrid, sujet d’une œuvre célèbre de Goya.

L’axe des Mises à mort et condamnations est caractérisé par une huile sur toile par Simon Kozhin, visuel phare de l’exposition, se divise en deux pages où nous avons tout d’abord souligné la récurrence de scènes d’incinérations, de bûchers dans divers Carnavals en Europe et en Martinique. Puis, une page est accordée aux rituels de sacrifices symboliques d’animaux lors de fêtes du Carnaval.

L’axe de la Mort et des outre-mondes présente deux types de créatures de l’outre-monde qui reviennent souvent dans le Carnaval : les squelettes et les diables ou esprits maléfiques. L’exposition se termine donc sur une note assez positive et ludique, soulignant le rôle humoristique de ces créatures dans le Carnaval et le symbolisme d’éloignement du mal qui leur est attribué.

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