La salle des ventes

Une salle des ventes est présente dans chaque musée [283] . Elle permet d’acheter des objets issus des fouilles officielles afin de désengorger les réserves et de produire des fonds supplémentaires. Les collections inscrites dans le catalogue officiel du musée ne peuvent cependant être vendues, afin de protéger tout de même le patrimoine national. Les entités publiques et scientifiques sont privilégiées pour les ventes. Cela favorise l’acquisition de collections égyptiennes par des musées européens qui en ont les ressources, à l’image Émile Guimet pour son musée à Paris [284] . Cette pratique induit une fuite des collections en dehors de pays particulièrement vers l’Europe et les États-Unis, pour cette raison elle interroge le respect du principe de protection du patrimoine national. Des photographies, les notices de visites et autres publications y sont également vendus. Au musée égyptien du Caire, un plus large panel de publications est proposé, le catalogue général du musée illustré, des cartes de l’Égypte et de sites, des ouvrages scientifiques sur l’Égyptologie. Un service photographique permettant de faire prendre des photos dans le musée, est proposé à Būlāq et Giza. Dans le dernier musée, les photographes peuvent demander des autorisations afin d’opérer dans le musée et doivent laisser un tirage dans le musée [285] .

283. Sur la salle des ventes du musée de Būlāq : David Élisabeth, Gaston Maspero. 1846-1916. Le gentleman égyptologue, Paris, 1999 ; Sur la sale des ventes du musée de Giza : Jacques de Morgan et Jean Préfacier Perrot, 1997, op. cit., p. 380 ; Sur la sale des ventes du musée du MEC : David Élisabeth, 1999, op. cit., p. 236.

284. Lebée Thomas, 2013, op. cit., p. 37

285. David Élisabeth, 1999, op. cit., p. 236.