EN QUELQUES LIGNES
Cette sucrerie du XVIIIème siècle, partiellement restaurée, abritait une vaste habitation de plus de 500 hectares, anciennement connue sous le nom de La Petite Guinée, puis de la Sannois. On y a exploité jusqu’à trois cents esclaves, et encore 132 au début du XIXe siècle, pour la production de cacao, de coton, de café, d’indigo et de cannes à sucre. Un petit musée y a été inauguré en 1954 par le docteur Rose-Rosette, propriétaire du site et maire des Trois-Îlets.
L’habitation, inscrite au monument historique depuis 1979, est devenu musée départemental en 1984 et appartient désormais à la Collectivité territoriale de Martinique. L’histoire de ce domaine et de ces habitants est tout particulièrement mise en valeur, depuis janvier 2021, par une scénographie complètement renouvelée, donnant à découvrir l'histoire des esclaves du domaine, une grande première pour la Martinique. Sont aussi évoqués l’inventeur du site patrimonial, les propriétaires des XVIIIe et XIXe siècles et notamment Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon Bonaparte
Photographie du Moulin du domaine de la Pagerie