Malgré la trêve, l’insurrection continue (20-22 août)
Les journées des 20 et 21 août sont assez confuses puisqu’une trêve est conclue par le Délégué général du GPRF, Alexandre Parodi, avec les forces occupantes. Malgré cette trêve les combats continuent, et ce d’autant plus que l’état-major des FFI appelle à poursuivre le combat.
La Résistance se divise sur l’attitude à adopter. Ceux qui sont favorables à la trêve mettent en avant le fait que celle-ci permet de gagner du temps pour permettre aux troupes alliées d’atteindre Paris sans que la ville ne subissent de pertes et de destructions trop importantes tout en conservant les bâtiments déjà occupés. Les Résistants favorables à la poursuite du combat soulignent que la trêve est une rupture vis-à-vis de l’engagement pris de ne cesser le combat qu’une fois que l’Allemagne aura capitulé.