L’occupation de la Préfecture de police et les premiers combats (19 août)

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Véhicules FFI dans la cour de la Préfecture de police
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Policiers autour d’un fusil mitrailleurs à la Préfecture de police
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Tir d’une fenêtre de la préfecture de police

C’est le déclenchement de l’insurrection elle-même et particulièrement l’occupation de la Préfecture de police qui conduisent les forces de la Résistance voulant retarder le déclenchement de l’insurrection à se rallier à celui-ci. Le samedi 19 août, au matin, des FFI passent à l’attaque. À Aubervilliers, Neuilly, Saint-Denis et Vitry ils s’en prennent à des forces allemandes battant en retraite. Dans Paris, plusieurs mairies sont investies tout comme en banlieue, les Milices patriotiques s’emparent des Halles, de la Poste centrale, de l’usine à gaz de la Villette, etc.

Le matin, 2 000 agents de police prennent possession de la Préfecture de police. Devant le fait accompli, Alexandre Parodi, délégué du GPRF, et les résistants réticents au déclenchement de l’insurrection s’y rallient, ce qui permet au CNR et au CPL d’appeler le 19 août à l’insurrection alors que celle-ci a déjà commencé.

Au soir du 19 août, les FFI ont occupé assez facilement, à Paris et dans sa banlieue, un grand nombre d’objectifs, des ministères, des mairies, des imprimeries de journaux et la Préfecture de police. Ils ont tenu une partie des axes de circulation, mis à mal de nombreux véhicules ennemis. Mais cette journée reste une journée de préparation. Des effectifs importants des Milices patriotiques et des FFI sont immobilisés par l’occupation de nombreux bâtiments. Les autres groupes de combat rassemblent leurs hommes et cherchent à s’armer sur l’ennemi.