Rongeurs dans l’art occidental: souris rats et cie, de nuisible à star de la pop culture
Au premier abord vecteur de maladie, sale, vivant dans les égouts, le rat, la souris ont néanmoins fasciné artistes et écrivains, menant à des représentations multiples, variant des plus négatives à celle d’idole des jeunes enfants.
De son image meurtrière, liée à une funeste maladie au Moyen-Age, à sa popularisation notamment par le biais des fables de la Fontaine au XVIIè, les rongeurs apparaissent aujourd’hui dans des versions bien plus lisses et colorées.
Dès le départ, il y a un fort amalgame dans l’opinion publique entre les rats et autres rongeurs, comme les souris par exemple. Au Moyen-Age, les deux termes sont utilisés sans distinction pour désigner les vecteurs de la peste. Dans les Fables, rat et souris désignent le même animal.
Ce n’est que par la suite, au début du XIXè siècle que la distinction entre rat et souris s’opére progressivement. Au cours du XXè, à mesure que ses représentations se multiplient, la souris se détache de cette imagerie foncièrement négative, au contraire du rat, qui véhicule encore longtemps une certaine appréhension. Forte de ses apparitions notamment télévisuelles et cinématographiques, la souris, devenue star de la pop culture, attire aujourd’hui petits et grands dans son univers.
Bien que le rat ne soit pas un sujet de prédilection dans les arts graphiques, ses représentations se sont multipliées et diversifiés au cours des siècles.
Malgré la permanence d’une imagerie négative, comment s’est déroulée l’évolution des représentations des rongeurs, de vecteurs de la peste noire à étoile hollywoodienne?
Crédits
Nour et Vick