Paris fait la chasse aux rats

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Affiche d'imprimerie annonçant la prise d'un arrêté de la ville de Paris en 1941

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Arrêté de la préfecture de Paris en date du 6 février 2019 organisant une opération de dératisation dans la ville

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Portrait en pied d'un marchand de mort aux rats, 1845

Ces trois items datant de trois siècles différents illustrent la permanence de cette question à Paris.
Le milieu urbain représente pour le rat un véritable garde-manger, mais aussi un endroit où il peut facilement trouver des caches pour dormir, c'est pourquoi ils y prolifèrent.
Quant aux marchands de mort aux rats, il s'agit d'un métier aujourd'hui oublié, mais qui est né au Moyen Age, chargé d’attraper la vermine ou les ravageurs dans une ville. Les chasseurs de rats tentaient d'attraper eux-mêmes la vermine ou utilisaient des animaux dressés pour les chasser et les tuer. Ils pouvaient aussi utiliser des pièges à rats. En France, les chasseurs de rats se promenaient dans les rues de la ville accompagnés de chats en cages et d'un bâton auquel pendaient 2 ou 3 rats morts, tout en criant «Mort aux rats!». Ils sont les ancêtres des exterminateurs modernes. 
Selon différents chercheurs, et malgré les rumeurs de leur augmentation croissante, il n'y a pas aujourd'hui plus de rats qu'au début du XXè siècle. Seulement, ils sont plus visibles car, bien adaptés au milieu urbain, ils n’hésitent plus à sortir des égouts et des caves pour aller se nourrir dans la rue, les parcs et les jardins.