La révolution du celluloïd
Le 1er mars 1924 paraît le premier numéro du mensuel L'art et l'ornement funéraires en France consacré à l'Art de l'ornement mortuaire. La presse joue un rôle primordial de protection et de promotion de cet art. Dans l'introduction du 1er numéro du mensuel L'art et l'ornement funéraires en France, l'artiste Jean Pierre Malandit déclare "Industriels et Commerçants d'Art Funéraire, continuez, continuez votre belle œuvre ! Semez, semez partout vos petites marguerites de perles et vos roses de celluloïd ! Jetez à profusion les sicas sur les tertres ! Fixez à jamais les palmes de bronze sur la reluisance des marbres !"
Le celluloïd employé pour réaliser des fleurs artificielles, des couronnes et des banderoles est la révolution industrielle majeure dans l'Art funéraire. Il est aussi utilisé dans l'industrie photographique.
Cette matière composée de camphre et de nitrate de cellulose est considéré comme la toute première matière plastique, son invention remonte à 1856. Sa composition a été petit à petit améliorée pour la rendre finalement facile à modeler et à produire.